Le suivi de chantier

Le drone est l’outil idéal pour effectuer du suivi de chantier, rapidité de mise en oeuvre, cout réduit par rapport à des photos aériennes traditionnelles, il est équipé d’un GPS qui lui permet de revenir prendre une photo depuis le même point de vue toute les semaines par exemple, il est idéal pour les prises de vues rapprochés et haute définition. En prenant de multiples photos et grâce au GPS on peut aussi assembler les photos, les géoréférencer avec précision et effectuer des mesures en deux clics.

A San Francisco la startup Skycatch propose à ses clients de piloter ses drones par le biais de son site internet ou d’une application smartphone, on peut ainsi effectuer soi même le suivi de chantier en cliquant sur une carte, le drone se rend sur place prend des photos, puis rentre tout seul chez lui. Les photos sont ensuite disponibles sur le site de Skycatch.

Le suivi de volumes de carrières

Mais le drone trouve aussi sa place au sein d’autres zones de travaux, les carrières, en effectuant plusieurs aller-retour le drone permet de quadriller le terrain et de prendre des photos à intervalles réguliers. Ces images sont ensuite assemblées dans un logiciel de photogrammétrie qui permet de reconstituer le terrain en 3D, de générer des modèles numériques de terrain et de calculer le volume des stocks de granulats. Une basse altitude de vol alliée à une caméra HD de 20 millions de pixels donnent une précision d’environ 3cm/pixel et le GPS permet de géoréférencer le modèle généré. La procédure est moins complexe, plus rapide et donc moins chère qu’en prenant des mesures au sol par tachéomètre. Toute la procédure est extrêmement simplifiée par la planification des missions grâce à la station de contrôle et le vol en autonomie de l’aéronef.

L’inspection de pylone haute tension

Le drone intervient également pour l’inspection des pylônes haute tension. Activité pour laquelle il est très adapté même si il lui manque l’autonomie de l’hélicoptère grandeur nature, sa capacité à voler très proche des pylônes permet une inspection détaillée, à un coût bien moindre.

L’inspection de bâtiment

A la piscine Aquasud de l’agglomération d’Agen l’inspection des soudures d’un bâtiment à armature métallique n’à nécessitée que 5h et coûté 5000€ au lieu de 40h et 25000 euros pour le même travail effectué par une nacelle qui doit se déplacer avec difficulté autour du bâtiment.

L’intégration 3D

Les architectes ont également recours au drone, au début du projet, afin d’intégrer leurs modélisation 3D dans des photos aériennes ou des modèles 3D capturés par photogrammétrie, puis à la fin pour effectuer des photos et vidéos du bâtiment construit.

La cartographie par orthophoto

Grâce à l’orthophotographie, il est possible de créer des plans géo-référencés et extrêmement précis d’une zone. Il est fortement utilisé par les municipalités car il permet d’avoir un résultat plus précis qu’un plan traditionnel et plus facilement reconnaissable sur le terrain car il permet d’y identifier des objets et éléments qui ne figurent pas sur les cartes.

Comme nous l’avons vu, dans de nombreux cas le drone se démarque par sa possibilité de voler à basse altitude, sa rapidité de déploiement, la précision du GPS intégré, sa caméra HD parfaitement stabilisée, le risque d’accident réduit, possibilité d’accéder à des endroits contaminés, mais surtout, par son prix.