Bathydrone Multiboat
Multiboat, un drone marin multifonction pour la recherche
Le MultiBoat est un drone de surface capable de répondre à de nombreuses exigences d’inspection et de surveillance.
Ses capacités d’emport lui permettent d’embarquer différents accessoires afin d’effectuer notamment des inspections visuelles, exécuter des analyses et prélèvements d’eau, ou encore assurer le nettoyage de plan d’eau grâce à son filet récupérateur.
Ses dimensions réduites lui confèrent un encombrement minimal tout en permettant un déploiement très rapide par un seul opérateur même dans les zones difficiles d’accès.
Conçu avec une structure entièrement démontable, le MultiBoat tient dans un sac de rangement adapté pour être transporté par une seule personne sans effort.
Composé d’éléments en composite et d’un boîtier électronique robuste et étanche, l’embarcation est éprouvée dans les environnements difficiles.
Disponible sur commande
Autonomie de 4h
Transport optimisé
Vitesse 1,5 m/sec
Sur devis uniquement
Un drone de surface autonome et évolutif
Capacité d’emport multiple pour vos missions d’inspection.
Le récepteur GNSS multibande RTK « Emlid Reach RS2 » apportent des corrections centimétriques temps réel fournies par le réseau Teria.
Le système de transmission radio dernière génération HereLink (portée de 5km) offre de nombreux avantages ; programmation de missions autonomes via QGroundControl, retour image HD depuis la caméra aérienne installée sur le drone, informations de télémétries accessibles directement sur l’écran.
Les capteurs installés sur le bateau sont directement interfacés avec le contrôleur de navigation et votre ordinateur embarqué qui enregistre en continu les données issues des logiciels professionnels de levés hydrographiques.
AUTOMATISATION DES MISSIONS : idéal pour créer des trajectoires de mouvement automatisées
EQUIPEMENTS : dispositifs de prélèvement d’eau et d’inspection vidéo aérienne
Nos experts ont imaginé au départ une structure navigante automatisée et évolutive pour répondre à de nombreuses problématiques.
Vous pouvez choisir d’installer un dispositif de prélèvement d’eau (mono-flacon) avec option de pilotage manuel et automatique pour effectuer des analyses pour la préservation de l’écosystème, un dispositif d’inspection vidéo aérien orientable à 180° PAN (horizontal) avec un retour vidéo en direct sur la radiocommande Herelink dans le cadre d’Inspections visuelles des fondations d’ouvrages d’art difficiles d’accès. Vous pouvez même choisir d’équiper votre MultiBoat d’un filet de récupération de matières flottantes pour la préservation de l’environnement.
Prise en main : un accompagnement adapté pour réussir votre 1ère mission
L’enseignement est conçu pour vous transmettre tous les outils et connaissances nécessaires pour réussir votre 1ère mission avec le MultiBoat.
Cet enseignement s’articule autour d’enseignements théoriques et pratiques visant la montée en compétences (connaître le matériel, acquérir les notions pour préparer et gérer une mission automatique, lire et interpréter les données du sondeur etc…).
La formation se déroule sur une journée (7 heures) sur Annecy (Haute-Savoie).
Il est possible aussi de réaliser cette journée de formation sur le lieu de votre choix, et même vous accompagner lors de votre première mission.
Vous pouvez prétendre à la prise en charge du coût de la formation par votre OPCO.
Giuseppe
Responsable drones maritimes
L‘avis d’Escadrone sur le MultiBoat
Le « MultiBoat » est un véhicule marin autonome, évolutif et multifonctionnel. Sa structure entièrement démontable et composée de modules indépendants lui permet d’emporter des charges utiles de dimensions très variées.
La prise en main reste extrêmement simple et ne demande presque aucun délai entre l’arrivée sur la zone d’utilisation et le début de l’opération. Déployable en moins de 10 minutes, il dispose d’une autonomie d’environ 6 heures et peut emporter une charge utile d’environ 8 kg.
Ses capacités d’emport lui permettent notamment d’embarquer différents accessoires : une pompe multi-flacons pour effectuer des prélèvements d’eau; une sonde d’analyse pour calculer les principaux paramètres de qualité de l’eau (tels que la conductivité, la salinité, le pH, la turbidité, la salinité…); une caméra haute définition combiné à un projecteur LED pour réaliser des inspections en surface d’ouvrages difficile d’accès comme l’étude de trados de pont en arc.
Spécifications techniques du MultiBoat
- Contrôleur de navigation : Pixhawk
- Motorisation : 2 x T200 direction différentielle
- Boitier électronique : Black Box 4L
- Batterie : LiPo 3S 8000 mAh
- Vitesse de croisière : 1.5 m/s
- Systèmes de prélèvement : Pompe brushless 12V
- Courant maximum : 1,5 m/s
- Modes de navigation : Auto avec waypoints, Radiocommandé, RTL
- Charge utile max : 5 kg
- Coque : Plastique gonflable résistant avec fixations
- Structure : Fibre de Carbone
- Dimensions : 70 cm x 60 cm x 30 cm
- Autonomie : 1 heure 30
- Capacités de prélèvement : jusqu’à 3 litres
- Etanchéité : Jusqu’à un mètre de profondeur (IP67)
- Poids à vide : 2,8 kg
- Logiciel et applis : Mission Planner (PC) QGroundControl (Android)
Vos questions les plus fréquentes
Pour vous permettre de programmer un parcours de mission automatique, vous devrez disposer d’un progiciel dédié du type « QGroundControl ou Mission Planer » par exemple.
Ce type d’application est spécialement conçu pour contrôlez les petits véhicules terrestres, aériens et maritimes depuis votre ordinateur.
Grâce à ce type de progiciel, vous allez pouvoir créer des points de cheminement pour des trajectoires de mouvement automatisées.
Les contrôles peuvent être établis via WiFi, des périphériques USB et d’autres ports externes, en fonction du type de véhicule que vous souhaitez contrôler.
Doté de nombreuses options de navigation sur cartes, vous allez pouvoir vous déplacer librement et planifier soigneusement votre parcours.
La précision globale d’un levé bathymétrique est liée à trois choses ;
– La précision du GPS embarqué (3-4 cm en XYZ)
– La précision du sondeur bathymétrique (précision de l’ordre de 5cm avec un delta de +/- 0.1% d’erreur sur la profondeur)
– La connaissance précise de la célérité, à mesurer sur site lors de l’acquisition pour éviter des erreurs de plusieurs % de la profondeur (jusqu’à 3m de profondeur d’erreur à plus de 30m).
Cela dépend de la densité du levé que vous aurez défini et qui vous permettra de prévoir l’espacement entre les lignes de mesure définies sur votre logiciel d’acquisition bathymétriques.
– pour les bassins de grande taille (> de 10 hectares = 10 000m2), on peut envisager d’espacer les lignes de navigation d’environ 10m ce qui correspondrait à 30mn de navigation par hectare,
– pour les bassins plus petits (environ 3 hectares), on pourra éventuellement avoir plus de détails en privilégiant un espacement moins important entre chaque lignes (3m par exemple). Ce qui permettrait d’envisager une charge de travail équivalente à 1h30 par hectare.
Pour conclure, le coût est fortement lié à l’espacement que l’on décide d’appliquer entre les lignes de mesure.
La sonde mono-faisceau mono-fréquence mesure la profondeur uniquement à l’aplomb de sa position.
Elle mesure dans ce cas la profondeur jusqu’au 1er obstacle (un fond dur, une plante un peu dense, le sommet de la vase, une plante…) à partir de 30 cm de profondeur.
En dessus la source d’émission sonore est beaucoup trop forte et peut provoquer un risque de saturation du récepteur donc décrochage de la sonde.
La précision du sondeur est fonction aussi du % de profondeur.
Le sondeur émet une seule fréquence haute : 200 kHz en moyenne.
En haute fréquence, les données ont une précision de 1 cm avec une marge d’erreur de +0,1% relative à la profondeur. S’agissant d’un écho en forme de cône, plus on est profond plus le cône est large et plus l’imprécision augmente. Le sondeur va mesurer la profondeur sur le 1er obstacle situé à l’intérieur du cône
– Ouverture (angle d’émission) de 6° en moyenne avec une fréquence de sondage de 10 Hz soit 10 mesures/sec.
A priori oui à condition bien sûr qu’elle intègre le protocole NMEA qui permet aux appareils électroniques embarqués de fonctionner ensemble.
Il convient de vérifier en amont que les trames NMEA soient bien standard et non “propriétaires” au fabricant.
Votre antenne GPS autonome viendra se visser sur le bateau (sans la canne) et nous prévoyons les prises nécessaires pour que votre GPS sorte les trames NMEA dont nous avons besoin dans notre système. Nous prévoyons également son alimentation si la batterie de votre GPS n’est pas suffisante. Nous nous occupons de toute l’intégration et du paramétrage, y compris dans le logiciel Hydromagic.
La température de l’eau est déjà mesurée par la sonde bathymétrique.
Il est possible d’ajouter d’autres équipements optionnels et instruments de mesure comme une sonde ADCP par exemple pour calculer le débit.
L’ordinateur de bord dispose de connexions série disponibles pour connecter différents instruments de mesure si besoin.
Le seul élément pouvant faire l’objet d’une vérification est la sonde de profondeur. Elle est testée et vérifiée en atelier, elle ne nécessite pas d’étalonnage particulier (pas de problème de dérive par exemple).
En utilisant un sondeur mono faisceau bi-fréquence.
La basse fréquence permet d’estimer une épaisseur de sédiments fluide puisque le signal basse fréquence pénètre en partie les sédiments. Le couplage des 2 fréquences permet théoriquement d’estimer l’épaisseur des sédiments mous, une épaisseur de vase…
Il faut en moins 3m d’eau pour obtenir des résultats.
Les basses fréquences sont toujours moins précises que les hautes fréquences
Le sondeur mono faisceau bi-fréquence offre deux fréquences : 200 kHz et 30kHz (ouverture 9° pour la fréquence 200 kHz & 20° pour la fréquence 33 kH).
Le permis Hauturier est dans une logique d’extension au permis côtier. Il est obligatoire pour naviguer au-delà de 6 miles soit 9,65km, sans limite de puissance ou de dimension des bateaux à moteur.
Aujourd’hui il y a une absence de cadre juridique complet pour les bateaux drone. Dès lors que le bateau drone est inoccupé, la réglementation liée au gilet de sauvetage et fusées de détresse ne s’applique pas. Les EPI (gilet de flottabilité par exemple) sont malgré tout nécessaire pour les opérateurs en surface car ils sont près de la berge. Il est toujours utile de prendre contact avec les gestionnaires (comme les voies navigables de France ou la Compagnie Nationale du Rhône) pour éviter les mauvaises surprises.
La télécommande permet à l’opérateur d’avoir un retour sur certains paramètres du drone, comme l’altitude, la vitesse, les tensions des bateeries et leur consommation, la température.
Le bateau drone est relié à la berge par un système de transmission en 5 GHz (système propriétaire « Ubiquiti » qui n’est pas du wifi) développé par un acteur leader sur le marché de fabricants de système. La portée avec le bateau peut facilement atteindre 1km depuis la berge.
Tout se passe sur l’ordinateur du bateau si la transmission est perdue l’acquisition continue !
HYDROMAGIC permet de capter de la donnée bathymétrique et permet aussi d’en réaliser le traitement.
Le logiciel est très convivial et la formation que nous avons inclus dans le devis vous permettra d’être autonome en seulement quelques heures.
Vous pourrez produire des nuages de points. LAS, .LAZ, .XYZ, etc… + des courbes de niveau format shp ou dxf, des cartes raster type GEOTIFF avec les profondeurs en couleur.
Vous pouvez sortir vos résultats sous forme de profondeur (donc relatif au plan d’eau) ou sous forme d’altitudes. La grille IGN est intégrée au logiciel.
Tous les référentiels planimétriques Français sont aussi intégrés.
– le nombre de points dépend du nombre de lignes qui ont été paramétrées. En moyenne, 1 point tous les 3cm par ligne
– le logiciel va fournir un nuage de points en X, Y et Z (longitude, Latitude, Les données sont exportables au format PDF, DWG ou EXCEL
– le logiciel permet de réaliser des coupes en travers et faire apparaître des courbes de niveaux
– les données peuvent être exportées directement dans COVADIS (logiciel de topographie et de terrassement)
– Il est nécessaire de prévoir un abonnement auprès de TERIA et ORPHEON