En Angleterre, un drone pour observer les nids sans déranger les oiseaux

En Angleterre la Royal Society for the Protection of Birds utilise un drone équipé d’une caméra thermique et d’un module radio tracking pour suivre les animaux équipés. La RSPB se sert de l’aéronef pour étudier les schémas de reproduction des râles des genêts et des gruidés qui viennent d’êtres réintroduits en Angleterre.

Le drone sera également utilisé pour observer des nids situés en zone humide, inaccessibles depuis la terre. Les images sont utilisé pour la série Spring Watch diffusée par la BBC. Les drones sont appréciés pour ce projet car ils permettent de ne pas déranger les nids, évitant ainsi que les oiseaux les désertent.

« Le principal avantage du drone est la discrétion, équipé de seulement six petits moteurs électriques, il devient presque inaudible, noyé dans le bruit du vent et le bruit ambiant. » ajoute Nigel Butcher, initiateur du projet.

La caméra thermique permet d’observer les animaux de nuit. Le drone est piloté à distance grâce à un retour vidéo au sol en direct.

Lien vers l’article original (en anglais) : http://www.theguardian.com/environment/2014/may/11/rspb-drone-britain-vulnerable-birds

Protection des faons victimes des moissonneuses batteuses en Allemagne

En Allemagne, dans la région de Bavière, les drones sont utilisés pour protéger les faons. Les biches les caches souvent dans les herbes hautes en bordure de forêts afin de les protéger des prédateurs les rendant invisibles aux agriculteurs fauchants les champs, chaque année 100 000 d’entre eux sont tués par les moissonneuses batteuse. Les cervidés se reproduisent à la même période que le moissonnage. Les drones sont équipés de caméra classiques et thermiques capables de reconnaitre des motifs, des couleurs et la chaleur émise par les animaux. Les faons sont ensuite équipés de collier radios capables de prévenir les agriculteurs lorsqu’ils passent à proximité. Le ministère de l’agriculture allemand à déjà investi 2.5 millions d’euros dans le projet qui pourrait permettre de couvrir plus de surface avec plus de précision que les moyens actuels comme les chiens entrainés à trouver les faons ou l’utilisation de caméras thermiques au sol.

Lien vers l’article original (en anglais) : http://www.theguardian.com/world/2014/apr/25/german-drones-protect-young-deer-combine-harvesters

Observation des aigles dans la réserve naturelle de Magadansky en Russie

le projet à commencé en 2012 à l’initiative d’Eugene Potapov et à permis le monitoring des nids d’aigles dans des régions reculées de la Sibérie. L’utilisation de drones multirotors à permis réduire significativement les nuisances provoquées lors de l’observation des nids. Le temps requis pour l’observation est passé de 40-60 minutes (en grimpant aux arbres) à 3-4 minutes en drone. La réserve de Magadan à déjà prévu d’investir dans six nouveau drones à voilure fixe (avions) pour observer les ours.

http://www.youtube.com/watch?v=xZfBEZtnGb8

Lien vers l’article original (en anglais) : http://diydrones.com/profiles/blogs/quad-used-in-monitoring-of-rare-eagle-nests

Recherche sur l’impact de l’utilisation des drones pour l’observation des nids de rapaces

David Bird, professeur à l’université McGill à Montréal et James Junda, étudiant diplômé de McGill ont menés une étude sur l’utilisation d’un drone multirotor pour étudier les nids de buses de Swainson, faucons des prairies, buses rouilleuses et balbuzards pêcheurs. Leurs recherches leurs à permis de récolter de nombreux clichés et de constater que le drone n’avait aucun effet néfaste sur l’environnement.

Les Sea Shepherd utilisent un drone pour localiser les baleiniers japonais

Sur le navire des Sea Shepherd, le drone a également trouvé sa place. Le 24 décembre dernier alors qu’il étaient bloqués par 3 baleiniers japonais tentants de permettre la fuite d’un quatrième baleinier, le Nisshin Maru, l’équipage à déployé un drone qui leurs à permis de localiser et de suivre le navire-usine et relayer sa position.

« Nous pouvons parcourir des centaines de kilomètres avec ces drones et ils ont été des outils essentiels pour cette campagne » affirme Paul Watson, capitaine du Steve Irwin.

Lien vers l’article original (en anglais) : http://www.seashepherd.org/news-and-media/2011/12/24/sea-shepherd-intercepts-the-japanese-whaling-fleet-with-drones-1299

Des drones pour compter les éléphants en Afrique

C’est dans le sud du Burkina Faso que Cédric Vermeulen à pu mener son étude sur l’utilisation des drones pour le comptage des éléphants. Le drone équipé d’une caméra Ricoh GR III à été utilisé pour tester la réaction des animaux et la qualité des images. Aucune réaction n’a été observée lorsque l’aéronef volait à une altitude de 100 mètres. Les observations réalisées sur plus de 7000 images révèlent que les éléphants (Loxodonta africana) sont aisément visible tandis que les mammifères plus petits n’apparaissent pas ou sont difficilement identifiables. Les images permettent donc un comptage facile de la population d’éléphants. Un total de 34 éléphants à été observé, la densité à été estimée à 2.47 elephants/km2 avec un coefficient de variation de 36.10%. Le principal désavantage du drone est son autonomie réduite (45 minutes) par rapport à l’avion ou à l’hélicoptère, mais la logistique et les coûts de fonctionnement sont moindres et l’utilisation moins dangereuse.

Lien vers l’article original (en anglais) : http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0054700

Lutte anti-braconnage au Kenya

Le Kenya à prévu de déployer des drones dans ses 52 parc nationaux afin de lutter contre le braconnage des éléphants et des rhinocéros.

Un projet pilote à déjà démontré que l’utilisation des drones pouvait réduire e braconnage de 96% dans les principales aires protégés du pays. Le Kenya Wildlife Service, initiateur du projet, coopère maintenant avec de nombreux partenaires comme la police Kenyane, les services de renseignement locaux, Interpol et les gouvernements Tanzaniens et Ougandais.

Les drones utilisent les fréquences radios pour surveiller les déplacements d’animaux dans des zones considérées trop dangereuse pour le vol en avion.

« Les drones pourront repérer des braconniers avant même qu’ils ne tuent un animal. » affirme Paul Udoto, porte-parole du KWS.

La flotte de drone une fois mise en place permettra aux rangers et au personnel de sécurité de surveiller les parcs 24h/24h.

Lien vers l’article original (en anglais) : http://www.theguardian.com/environment/2014/apr/25/kenya-drones-national-parks-poaching

Plusieurs organisations sont spécialisées dans la protection de l’environnement à l’aide de drones, elles ont déjà participé à des dizaines de projets comme la lutte contre la chasse illégal des renards en Angleterre, l’investigation sur le traffic de chevaux en Europe, la lutte contre l’utilisation illégales de filets dérivants en Italie, l’observation de la végétation au Groenland, la protection des Orang-outans en Indonésie, et biens d’autres exemples encores, à découvrir ici : conservationdrones.org/category/drone-applications et ici www.shadowview.org/projects