En 2024, le paysage réglementaire drone évolue avec de nouvelles règles européennes impactant directement la formation des pilotes, qu’ils soient novices ou expérimentés. Depuis le 1er janvier 2024, il est désormais impératif pour tous les télépilotes de se mettre à jour afin de respecter ces nouvelles réglementations et assurer la sécurité lors de prestations.

Formation : Autonomie ou centre spécialisé ?

Les télépilotes ont la possibilité de choisir entre une autoformation ou de suivre un cursus en centre de formation en fonction du niveau visé. Plus le risque pour les tiers au sol ou en l’air est fort, plus les exigences de formation sont élevées. Ce qui importe avant tout est de réussir les examens théoriques et pratiques.

L’examen théorique

Pour obtenir le droit de piloter un drone, il faut passer un examen théorique, ce dernier est différent en fonction du niveau de compétence visé, en effet plus le risque est élevé plus il est complet. Cet examen valide la maîtrise des règles de sécurité et des bonnes pratiques du vol.

La validation pratique

Les usages à risque plus élevés concernent certains types de vols, comme ceux en zone urbaine avec des drones lourds, en hors vue, ou encore au-dessus de l’espace public en agglomération. Une validation pratique est nécessaire et vous devez vous rapprocher d’un centre de formation.

Catégories de vols et exigences

Les vols de drones sont classés en plusieurs catégories :

• Catégorie ouverte (A1, A2, A3) : Vols à faible risque, avec des niveaux de formation adaptés à chaque sous-catégorie. Les examens sont souvent disponibles en ligne.
• Catégorie spécifique (STS-01, STS-02) : Vols plus complexes, nécessitant une formation approfondie et des validations pratiques.

Compétences clés

Les télépilotes doivent maîtriser des compétences cruciales pour garantir la sécurité de leurs vols :

• Compréhension de la météorologie et des cartes aériennes.
• Connaissance de la réglementation aérienne et gestion des risques.
• Planification des missions de vol et gestion des urgences.

Les nouvelles règles de 2024

Depuis janvier 2024, les certifications théoriques et pratiques des télépilotes sont limitées à cinq ans. Cela implique une mise à jour régulière des compétences pour rester en conformité avec la réglementation.

Un cap à franchir d’ici 2026

D’ici à 2026, toutes les anciennes certifications et homologations nationales deviendront caduques. Les télépilotes devront se conformer aux nouvelles normes européennes ou renouveler leur flotte de drones pour s’adapter aux exigences en vigueur.

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À partir du 1er janvier 2026, les règles du jeu changent pour les exploitants drone.
Entre exigences sur la formation des pilotes et mise en conformité du matériel, c’est l’heure de faire le point.

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